Perdre quelques cheveux chaque jour est tout à fait normal, mais lorsque la perte devient excessive, il est temps de s’inquiéter. Divers signes avant-coureurs peuvent indiquer qu’une femme doit consulter un dermatologue spécialisé dans la chute de cheveux. Parmi ces signes, on trouve une perte de volume visible, des plaques de calvitie ou une texture de cheveux de plus en plus fine.
Des changements hormonaux, le stress ou des carences nutritionnelles peuvent être à l’origine de ces symptômes. Une intervention rapide permet non seulement de diagnostiquer la cause sous-jacente, mais aussi de mettre en place un traitement efficace pour freiner cette chute et favoriser la repousse.
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Plan de l'article
Les causes fréquentes de la chute de cheveux chez la femme
La perte de cheveux chez la femme peut être attribuée à diverses causes. L’effluvium télogène est une perte temporaire de cheveux qui peut survenir après un événement stressant, comme un accouchement ou une forte fièvre. Ce type de chute est souvent saisonnier et se résout généralement de lui-même.
L’alopécie androgénétique est une cause fréquente, favorisée par des facteurs génétiques. Elle peut toucher les deux sexes, bien que les femmes soient souvent affectées de manière diffuse. Les facteurs hormonaux jouent un rôle fondamental, notamment les excès d’hormones masculines. Les troubles des règles, l’hyperséborrhée, l’acné et l’hyperpilosité sont autant de signes associés.
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Certaines affections auto-immunes, comme la pelade, provoquent une alopécie non cicatricielle. Cette maladie entraîne une perte de cheveux par plaques. D’autres conditions, comme le lichen plan pilaire et le lupus, causent une alopécie cicatricielle, où les cheveux ne repoussent plus.
- Trichotillomanie : Trouble caractérisé par l’arrachage compulsif des cheveux.
- Teigne : Infection fongique causant des plaques d’alopécie avec squames.
- Folliculite décalvante : Inflammation des follicules pilaires entraînant une alopécie cicatricielle.
Les problèmes nutritionnels influencent aussi la santé capillaire. Une alimentation équilibrée est essentielle pour prévenir une chute de cheveux diffuse. Les carences en fer, en zinc ou en vitamines peuvent déclencher ou aggraver la perte de cheveux.
Les signes avant-coureurs nécessitant une consultation
Les types de chute de cheveux
Face à une chute de cheveux en plaques, consultez rapidement un dermatologue. Cette forme d’alopécie, souvent due à la pelade, se manifeste par des zones sans cheveux, bien délimitées. Une chute de cheveux diffuse, caractérisée par une perte généralisée sur l’ensemble du cuir chevelu, peut signaler un effluvium télogène ou une alopécie androgénétique.
Les formes cicatricielles et leur impact
L’alopécie cicatricielle est une forme plus grave où les cheveux ne repoussent plus. Elle résulte souvent de maladies inflammatoires comme le lichen plan pilaire, le lupus ou la folliculite décalvante. La trichotillomanie, un trouble psychologique caractérisé par l’arrachage compulsif des cheveux, peut aussi causer des cicatrices irréversibles.
Les examens nécessaires
Le dermatologue, grâce à un dermoscope, observe le cuir chevelu pour déterminer la cause de l’alopécie. Un bilan hormonal est souvent requis pour diagnostiquer une alopécie androgénétique, notamment chez les femmes présentant des symptômes comme l’hyperséborrhée, l’acné ou l’hyperpilosité.
Quand la tension capillaire crée des dégâts
L’alopécie de traction, due à une tension excessive des cheveux (tresses serrées, chignons), peut provoquer une perte permanente si la traction persiste. Identifiez précocement ce type d’alopécie pour adopter des coiffures moins traumatisantes et prévenir des dégâts irréversibles.
Quand la chute de cheveux devient préoccupante
Diagnostic et localisation
Un diagnostic précis est essentiel pour déterminer un traitement spécifique. L’alopécie androgénétique touche souvent le vertex et les golfes fronto-temporaux. Ces zones, typiquement affectées, nécessitent une attention particulière lors de l’évaluation clinique. La cartographie du cuir chevelu permet de cibler les zones de perte et d’orienter les interventions thérapeutiques.
Traitements disponibles
Pour traiter l’alopécie androgénétique, le minoxidil et le finastéride sont souvent prescrits. Le minoxidil, appliqué localement, stimule la croissance capillaire. Le finastéride, réservé aux hommes, agit en réduisant les niveaux d’hormones responsables de la chute des cheveux. Les options chirurgicales, comme la greffe de cheveux, sont envisageables pour des résultats plus durables.
Alopécie cicatricielle et pelade
Les corticoïdes et l’immunosuppression sont souvent utilisés pour traiter la pelade. La photothérapie propose une alternative pour les cas réfractaires. Pour les alopécies cicatricielles, une prise en charge précoce permet de limiter les dommages permanents. Le lichen plan pilaire et le lupus nécessitent souvent des thérapies immunomodulatrices pour contrôler l’inflammation.
Chute de cheveux diffuse
Pour l’effluvium télogène, une bonne nutrition et une alimentation équilibrée sont majeures. Les compléments alimentaires peuvent pallier les carences et favoriser la repousse. Identifiez les facteurs déclencheurs, tels que le stress ou les déséquilibres hormonaux, pour adapter les traitements et limiter les récidives.
Les solutions et traitements disponibles
Traitements médicaux
- Minoxidil : Appliqué localement, ce traitement stimule la repousse et ralentit la chute des cheveux. Il est particulièrement efficace pour l’alopécie androgénétique.
- Finastéride : Administré sous forme de comprimés, ce médicament est réservé aux hommes et agit en réduisant les niveaux de dihydrotestostérone (DHT).
- Corticoïdes : Utilisés pour traiter la pelade, ces médicaments réduisent l’inflammation et l’auto-immunité responsable de la perte de cheveux.
Options chirurgicales et alternatives
- Greffe de cheveux : Solution durable pour les patients souffrant d’alopécie androgénétique avancée. Les follicules capillaires sont transplantés des zones donneuses vers les zones dégarnies.
- Photothérapie : Utilisée pour traiter la pelade, cette méthode implique l’utilisation de lumière UV pour stimuler la repousse des cheveux.
- Immunosuppresseurs : Le méthotrexate, par exemple, peut être employé pour les cas sévères de pelade.
Compléments et nutrition
- Compléments alimentaires : Les vitamines et minéraux spécifiques peuvent pallier les carences nutritionnelles et favoriser la santé capillaire.
- Alimentation équilibrée : Une diète riche en nutriments essentiels, comme le fer, la biotine et les acides gras oméga-3, contribue à la prévention de la chute de cheveux diffuse.
Traitement | Indication |
---|---|
Minoxidil | Alopécie androgénétique |
Finastéride | Alopécie androgénétique (hommes) |
Greffe de cheveux | Alopécie androgénétique avancée |
Corticoïdes | Pelade |
Photothérapie | Pelade |
Méthotrexate | Pelade sévère |
Compléments alimentaires | Chute de cheveux diffuse |