Comment poser le diagnostic de la fibromyalgie ?

Comment poser le diagnostic de la fibromyalgie ?

La fibromyalgie ne peut se diagnostiquer par un examen radiologique ou une analyse biochimique. Elle ressort des pronostics faits par les professionnels du corps médical (rhumatologue ; neurologue ; dermatologue ou médecin généraliste). Cette maladie se traduit par des douleurs chroniques et fatigues. Quels sont les moyens utilisés pour diagnostiquer la fibromyalgie ?

Les symptômes

Une personne qui souffre de la fibromyalgie se plaint généralement des douleurs très aiguës ainsi que la fatigue générale. Elle présente également des troubles de sommeil et certains signes qui peuvent s’apparenter à d’autres maladies. La fibromyalgie est une pathologie qui est classée dans la branche de la rhumatologie. Elle perturbe le patient dans son train de vie quotidienne, car les douleurs peuvent se déclencher à n’importe quel moment et même le paralyser.

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Le diagnostic de la fibromyalgie se fait par défaut d’analyse. Le médecin traitant ne peut se baser sur un résultat test pour détecter cette maladie. Néanmoins, plusieurs critères d’examen clinique sont utilisés pour poser le diagnostic de la fibromyalgie.

L’examen clinique

Vu qu’aucune analyse ne diagnostique la fibromyalgie, le médecin va soumettre le patient à un examen clinique. Pour ce faire, il va lui remettre une fiche de question. Il existe plusieurs types de questionnaires de ce genre. Suivant les méthodes établies, voici ceux qui sont couramment utilisés :

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  • QIF (questionnaire d’impact de la fibromyalgie) ;
  • Fibromyalgia Rapid Screening Tool (FiRST);
  • Bresse ; etc.

Le patient doit y répondre avec moralité. Cette méthode va permettre au médecin de détecter par élimination l’origine des différentes douleurs dont se plaint la personne.

Les réponses issues du questionnaire suffisent pour situer la fibromyalgie. Cependant, le médecin peut décider d’aller plus loin dans le diagnostic, afin d’avoir plus d’assurance. Ainsi, il peut pratiquer la seconde méthode, qui consiste à stimuler quelques points ou zones spécifiques sur le corps. Ces parties sont généralement au nombre de 18. Et si le patient réagit activement à au moins 11, il peut conclure, être en présence d’une fibromyalgie.

Toutefois, il faudra faire certaines analyses et radiologies pour éliminer toute autre hypothèse de maladie apparente. C’est ce qui peut amener le médecin à affirmer que le sujet est atteint de la fibromyalgie.

Le diagnostic

Certaines analyses seront demandées pour écarter la possibilité que ce soit d’autres maladies comme :

  • les maladies neuromusculaires ;
  • le rhumatisme et
  • le dysfonctionnement de la thyroïde.

En vue de tous ces examens, le médecin en phase de cette pathologie pourra faire une déduction. Il peut passer au bilan des différentes hypothèses qu’il avait émises. Cela va lui permettre de poser le diagnostic de la fibromyalgie sans aucun doute.

Les critères de diagnostic

Les critères de diagnostic sont basés sur les symptômes présentés par le patient. Les principales manifestations de la fibromyalgie sont des douleurs diffuses, une fatigue intense et souvent chronique, une altération du sommeil, des troubles cognitifs (concentration difficile, baisse de mémoire), ainsi que des problèmes gastro-intestinaux.

Pour poser un diagnostic sûr et précis, il est nécessaire d’observer ces symptômes pendant plusieurs semaines ou mois. Le médecin va aussi évaluer l’intensité de la douleur grâce à une échelle particulière appelée « EVA » (échelle visuelle analogique). Cette dernière permet au patient de noter sa douleur sur une graduation allant jusqu’à 10.

Il faut bien prendre en compte tous les éléments dans leur globalité avant d’établir son diagnostic. Le médecin doit notamment exclure toute autre pathologie pouvant avoir des symptômes similaires à ceux décrits ci-dessus.

Le diagnostic précoce est essentiel pour traiter efficacement cette maladie chronique. Effectivement, plus elle sera détectée tôt, plus vite les traitements appropriés seront mis en place afin d’améliorer la qualité de vie du patient.

Le diagnostic de la fibromyalgie repose sur l’observation attentive des différents signaux envoyés par le corps du patient ainsi qu’un certain nombre d’examens médicaux complémentaires pour écarter tout autre problème similaire à celui-ci. Une fois confirmé, cette maladie peut être difficilement traitable, mais il faut penser à améliorer la qualité de vie du malade.

Les tests complémentaires

En plus de l’observation attentive des symptômes, le médecin peut prescrire des tests complémentaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic de fibromyalgie. Ces tests peuvent inclure :

• Des analyses sanguines : elles permettent d’exclure la possibilité d’autres maladies qui présentent des symptômes similaires à ceux de la fibromyalgie.

• Des examens physiques et neurologiques : ils aident à identifier les points sensibles et les douleurs musculaires caractéristiques de la fibromyalgie.

• Des études du sommeil : elles révèlent souvent une perturbation du sommeil chez les personnes atteintes de fibromyalgie.

Il faut noter que ces tests ne sont pas toujours concluants ni nécessaires. Le diagnostic repose principalement sur l’évaluation clinique par un professionnel qualifié, en utilisant les critères établis par l’American College of Rheumatology (ACR). Il n’y a pas non plus de test spécifique pour diagnostiquer la fibromyalgie, c’est pourquoi il faut avoir une approche globale prenant en compte tous les aspects du patient.

Il faut souligner qu’il peut être difficile pour certaines patientes d’obtenir un diagnostic précis et rapide. La reconnaissance tardive ou insuffisante par le corps médical peut entraîner des conséquences néfastes en termes de prise en charge de la douleur et de la qualité de vie. Les professionnels doivent donc écouter attentivement leurs patients et prendre au sérieux leur expérience subjective afin d’accélérer l’établissement du diagnostic s’ils soupçonnent une fibromyalgie.